L’idéaliste (1997) avec Matt Damon en avocat.
C’est un film dont j’ignorais l’existence. Jusqu’à son passage sur les chaînes françaises. Francis Ford Coppola a fait preuve d’une grande élégance et éloquence en dessinant ce personnage, ce jeune avocat qui gagne le respect en restant dans ses pénates. Toute sa contradiction s’impose dans ce meurtre, que nous spectateurs pourrions penser mérité, sans honte de nous l’avouer. Un homme qui bat sa femme, qui l’emprisonne dans ses sentiments pervers et violents. Matt Damon a su incarner avec correction son personnage de jeune sauveur de la société féminine…Le héros de ses femmes de tout âge et de ces hommes démunis de toutes leurs capacités physiques et morales…
97 c’était il y a déjà 28 ans et cette société américaine avec ses avocats en recherche de plaintes et d’argent a immigré en France. Il ne manque plus que les publicités placardées trois fois pendant la diffusion d’un film de ces nouveaux genres de justiciers. Une société où tout est prétexte à un passage devant le tribunal, où personne ne communique et ne se met d’accord sur une possible solution à l’amiable.
Bien sûr il est des causes essentielles et capitales qu’il est primordial de défendre, des droits qui amènent à exercer des devoirs, de respect et d’intégrité.
Ce titre de film me touche parce qu’il y a encore quelques semaines un ami m’a qualifiée d’idéaliste… J’ai dû lui répondre spontanément que j’étais plutôt utopiste, donc bien plus au-dessus que cette notion d’idéalisme…
Qu’en dites-vous ?
Mon ouvrage intitulé Organique et Le jour où j’ai commencé à effacer les ombres vont dans ce sens utopiste plus qu’idéaliste.
Vous trouverez également de nombreux articles sur mon site web : https://joelineandriana.com.
A bientôt !
Joéline ANDRIANA.
Docteur en Psychologie. Auteur et conférencier (she/her).